Libérer l’entreprise !

16 février 2015

Retour sur les Journées du Bonheur au Travail, organisées par la Fabrique Spinoza, les 12, 13 et 14 février 2015 à Paris.

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Nous sommes allés voir et écouter ce qui pouvait bien réunir des personnes autour de l’idée (incongrue ?) du « Bonheur au travail ».

Nous avons pu assister à deux ateliers, l’un sur la question « Comment humaniser l’entreprise ? » et l’autre sur le thème : « Vivre une démarche de libération ». Vaste programme !!

HUMANISER L’ENTREPRISE

L’idée, dans le premier était de présenter des pratiques pouvant être intégrées en entreprise pour replacer l’humain au centre. Il y était beaucoup question d’alignement personnel, et d’ancrage : « tête, cœur, corps », pour reprendre la formule consacrée.

Comment échauffer le corps, et la voix avec Ucka Ludovic Llolo, importer de la poésie dans nos entreprises avec Vincent Avanzi ou adopter une attitude optimiste avec Christine Cayré.

Beaucoup de pratiques que Muriel Garcia (Direction Qualité du Groupe La Poste, Présidente d’Innov’acteurs et membre d’Entreprise et Convivialité),  a su remettre en perspective afin d’éviter tout effet « bisounours » (pour reprendre ses termes).

Selon Muriel Garcia, c’est aujourd’hui à la croisée des enjeux de croissance et d’innovation de l’entreprise, et des enjeux de communautés collaboratives, que se définit la mission du manager : donner envie, créer de l’enthousiasme et permettre aux différents individus de coopérer.

La posture managériale reposerait sur un triptyque : « Assertivité, Authenticité et Congruence ». – Assertif : j’ose m’exprimer de façon différente « – Authentique : je reste moi-même – Congruent : je dis ce que je fais et ce que je fais ce que je dis ».

 

LES ENTREPRISES LIBEREES

Finalement c’est le deuxième atelier qui nous a particulièrement marqué par ses témoignages. Des expériences concrètes vécues depuis plusieurs années dans des entreprises, qui ont décidé de mettre en œuvre un nouveau schéma organisationnel participatif.

Ces PME de 200 à 700 collaborateurs s’appellent Poult, Chronoflex, Lippi et IMA Technologies. Elles gagnent des parts de marchés dans des secteurs aussi variés que la biscuiterie industrielle, les flexibles hydrauliques, les clôtures, ou la relation client !

Les organisateurs de cet atelier ont réussi à ne pas en faire une conférence dogmatique sur le concept de l’entreprise libérée, mais au contraire, un moment de rencontre entre des salariés opérationnels apportant leur vécu, et les participants dans la salle.

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Avec un recul de plusieurs années, ces entreprises se sont ainsi libérées de contraintes, pour un mieux-être au quotidien, une plus grande intelligence collective et une plus grande agilité. Elles ont mis en oeuvre des démarches participatives pour réfléchir à de nouvelles organisations, opérer des suppression d’échelons hiérarchiques, mis en place des coachs internes, défini des « valeurs-limites » que chaque collaborateur s’engage à ne pas franchir, mis en valeur des principes de droit à l’erreur, d’auto-régulation, de transparence de l’information, d’exemplarité, de management par le bon sens au quotidien, ou encore de processus itératifs « On avance en marchant ».

Une belle bouffée d’oxygène. Preuve que le bien-être des collaborateurs peut être réellement source de performance pour l’entreprise !

POUR ALLER PLUS LOIN

– les Journées du Bonheur au Travail

– le teaser du film de Martin Meissonnier : Le Bonheur au Travail

– le film intégral diffusé sur Arte le 24 février

– l’article  : « Poult : le management démocratique existe » par Internetactu

– lire l’article :  « Entreprises libérées », par l’internome

1 Comment. Leave new

Merci pour ce billet ! Aujourd’hui, les entreprises misent sur un espace de travail agréable et des salariés heureux pour réussir. L’avenir nous dira si elles ont raison ou non.

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